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Mort d’un poète.

Damien Schultz n’était pas mon poète préféré, mais comme je n’ai pas de poète préféré, Damien était un poète que j’appréciais malgré tout, je ne me sentais pas du tout éloigné de sa vision des choses, je me sentais peut-être trop proche de sa vision des choses, c’est comme Michel Houellebecq (que je ne connais pas personnellement, parfois c’est un peu suffoquant ou dérangeant ou embarrassant de se sentir si proche  de quelqu’un, de son malaise, sa morgue, son désespoir affiché et refusé, je parlais hier de la frontière floue entre la complaisance et la lucidité à mon psy, je n’avais jamais autant parlé à mon psy je crois, je lui disais en ce moment ça ne va pas trop mal, oui ça va mieux, ça aide les antidépresseurs c’est certain, merci la chimie (je n’ai pas dit merci la chimie), je lui ai dit qu’en ce moment je souffrais de manière plus détendue, lui me rétorquant que le préférable étant de ne pas souffrir du tout, ah bon ah bon, le fait est qu’hier je me sentais étrangement bien, au moins jusqu’à ce que je me fasse choper au Monoprix de St-Michel (je n’ai pas dit ah bon ah bon), avant de rejoindre comme presque tous les jours en ce moment la Cinémathèque, cycle Imamura, qui me fait à chaque fois un peu penser à ma pseudo(?)-copine(?) japonaise qui m’emmerde, je lui ai dit ça aussi à mon psy, elle me gonfle, elle n’accepte pas certains aspects de la réalité, la réalité quelque part c’est que Damien est un peu mort du Covid finalement, la dépression et l’alcool en solo ça joue que très peu de bons tours, ça en a un-peu brisé plus d’un.e.s, Georg Trakl est un peu mon poète préféré même si je dit ça pour me la péter aussi, si on rajoute des blagues borderline aux phrases décharnées de Trakl en ressassant ça donne peut-être un peu du Damien Schultz, que je n’aurais pas beaucoup vu ces quelques dernières années. La joie c’est comme le reste ça se travaille, même si certains ont un talent inné pour cela. Damien était plus un copain qu’un ami. Mais c’était un bon copain.

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à revigorer le pop punk, un genre que l’on pensait perdu dans les méandres du début des années 2000, largement dominé depuis par le hip-hop. Dans le sillage d’Olivia Rodrigo, on retrouve ainsi Willow Smith, la fille de Will, mais aussi, plus étonnant, des rappeurs comme Machine Gun Kelly et Young Thug, et toute une génération de tiktokeurs qui (re)découvrent la puissance des guitares. Même Justin Bieber a tenté une incursion rock avec le morceau Anyone.

T****** P*******

Mar 08/03/2022 18:36

  • À : Vous

Salut Connard

Je viens de tomber sur certains de tes posts et videos naséabondes.

J’ai assez envie de te péter la gueule vermine.

/

Ah voilà, j’avais sorti un disque de l’expéditeur de cet email, en 2013 je crois, il a sombré depuis lors dans la folie et la paranoïa, même si il présentait déjà des symptômes de fragilité psychologique. Il a sorti un autre maxi et puis c’est tout, il n’a jamais vraiment aimé ce que je proposais artistiquement -ou alors a apprécié ici et là l’aspect primitif de certains motifs-, il faut dire que c’est plutôt du genre perfectionniste / passer des semaines sur un morceau, maintenant je me demande comment il remplit ses journées, il y a des images d’épinal type Philip K. Dick (c’est / c’était un lecteur de SF d’ailleurs) hirsute flippé total recroquevillé les yeux sortant des orbites scrutant à droite à gauche sertis de cernes maronnasses ruminant l’apocalypse, ou alors avachi entre deux prises de médocs de cheval ou essayant de trouver des traces de posts nauséabonds de ses amis passés pour donner du grain à moudre à la machine conspirationniste, c’est le genre de personne dont on regrette de ne rien pouvoir faire pour l’aider et sporadiquement enregistrer l’évolution de la déchéance, il me reste plusieurs cartons de son maxi, certains connaisseurs m’ont pourtant dit que c’était « culte », c’est le genre de culte très confidentiel, et moi ma plus grande satisfaction récente est d’avoir accroché au mur un beau poster de Big Black figurant les locataires de ce qu’on devine être un maison d’aliénés. Beau noir et blanc contrasté.

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13 août 2006

salut

> >ah ah

>

> QUOI t’as dit du mal de Hendrix ???!!!!!!???

une fois

une petite fois

j’ai dit que c’était un musicien de cirque

> >ça, ça ne me plait pas

>

> oui je suis d’accord, c’est d’ailleurs généralisé pour pas

> mal de groupe

> underground (américains la plupart du temps), certains sont

tiens pas exemple si tu arrives à avoir un disque du label “american tapes”,

tu me fais signe

ils exagerent totalement

> plus cyniques

> que d’autres dans la démarche (faire des editions

> super-limitées en complète

> connaissance de cause)et d’autres plus spontanés, eux sont

> p-e un peu plus

public-enemy ?

> >mais heldon ça m’ennuie rien que d’y penser…

>

> putain je vais t’écrire pour défendred Heldon ! non

> sérieusement certains

essaye toujours et je publie ta réaction

comme ça tout le monde saura que tu es fan de heldon

tu es foutu sur la place de paris après ça

> trucs défoncent, mais il faut aimer tangerine dream et les

> grosses arpèges

> électroniques dégeulasses et dans leur côté pus extrême les

> plans progs

> pompier

tous les trucs que je déteste le plus

j’ai deux albums d’heldon

non, j’en ai 3: je suis allé vérifier

agneta nilson, un reve sans consequences et stand by

comment ça se fait que j’en ai autant me fait froid dans le dos

> pour kl’instant j’ai téléchargé du Anal Cunt pour l’instant

> (ah ça c’est sûr

> c’est pas du heldon !) et du Richard Pinhas (ah!)

tiens j’ai un truc d’un type d’anal cunt

ça s’appelle “impaled northen forest moon” et c’est du black metal

acoustique

ils disent qu’un soir il y avait un pote qui dormait dans la piece a coté

alors ils ont voulu faire de la musique sans le réveiller et puis ils ont

fait un disque

en plus c’est très bien

et court

dans heldon le pire c’est que c’est trop long

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J’habite depuis toujours dans des lieux de stockage

Plus que des appartements ou des maisons. (Je n’ai habité que 6 ans dans une maison en même temps). Lorsque j’accompagnais ma petite amie de l’époque, vers 2004, à Angoulême alors qu’elle faisait une résidence et moi de même mais sans grande volonté, nous habitions en haut d’une sorte de tour… à la fin nous étions les seuls résidents et Marie s’était fait voler son vidéo-projecteur. Il régnait une atmosphère étrange, un peu sinistre, dans cette ville pas très étrange et un peu sinistre, quoique nous étions accolés au musée de la bande dessinée, je veux dire qui d’autre peut dire qu’il a vécu dans une tour accolée à un musée ? Mon highlight mondain était d’avoir bu des bières très fraîches sorties du congélo (l’été était hard) en regardant le film de William Klein sur Roland-Garros 1982 avec le bassiste de Liquid Liquid qui était là en résidence aussi. (Ça me ramène à cette réflexion d’une autre ex qui disait que faisait ici du name-dropping sans en faire, étrange réflexion rétrospectivement, soit on fait du name-dropping soit on en fait pas, comme disait Cioran à propos de Henri Michaux soit on prend de la drogue soit on en prend pas – en tout cas on n’en parle pas), bref ça me renvoie à mon fardeau culturel qui est un peu tout ce que j’ai dans la vie, je devais pas me sentir si seul alors… Enfin à l’époque je me disais quand même que le pauvre ça devait lui faire un grand choc de passer de Brooklyn à Angoulême… Je crois qu’à cette époque j’étais dans ma phase de rejet de l’indie-rock et je recherchais des frissons inédits que je trouvais du côté de Black Dice ou Underground Resistance, il n’empêche qu’aujourd’hui mon album préféré reste Under The Bushes Under The Stars de Guided By  Voices, que je n’écoute que très rarement de la techno et que Black Dice est un groupe qui a fini par me lasser. D’ailleurs j’avais été voir Underground Resistance au Rex Club à peu près à cette époque et je n’en grade absolument aucun souvenir, j’avais peut-être trop avant de rentrer dans le club, le fait est que à part DJ Assault et Theo Parrish j’ai peu de souvenirs de soirées en club et que chaque année je faisais une croix sur les soirées en club et que chaque sortie en club ne faisait que confirmer ce choix, ça nous ramène aux questions de classe, à Paris les sorties en club ont toujours de mon vivant été l’apanage de quelques privilégiés ou plus malins ou plus passionnés que moi, plus passionnés que moi par les sorties en club parce que j’aimais beaucoup les sorties de manière générale, ce qui nous ramène à la vie à Paris en 2022 bientôt, à 41 ans bientôt, et que je suis peut-être juste consolé par le fait que je suis peut-être finalement quand même moins con que Alain Paradis et que je vivrais peut-être plus longtemps que lui, si ce n’est déjà fait – par dandysme je ne consulterai pas sa fiche wikipédia. 

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Des degrés plutôt que des oppositions binaires,

Et « chacun sa bêtise ». Des degrés de bêtise donc, plutôt qu’une bêtise binaire. Untel disait. Autre tel a dit. Le blues visqueux qui s’imprime en rentrant à pied: Saint-Denis > 4 Chemins Aubervilliers, c’est pourtant beau la Seine-Saint-Denis. Mais j’ai du mal « à y croire »; par exemple aller au concert enthousiaste, en partir satisfait. Je n’aime plus ces gens pris dans ce contexte, ill y a même des claques qui se perdraient à droite à gauche, il y a la mollesse et les pintes de bières portées à même la main, les clopes entre les concerts, les concerts qui m’intéressent moyennement (mais pourquoi j’y vais m’opposera-t-on ? Quelle bonne question répondrais-je à-la-rhétorique !). Enfin bon, c’est bien tout ça, les clopes, la bière, les concerts. Je ne supporte que ma propre défaite, et encore, mes propres aprioris, et encore, je ne supporte pas quand plus j’essaie de nettoyer les vitres de mes fenêtres plus elles semblent crades, je ne supporte que ma propre misanthropie, et encore, celle des autres me parait quand même un peu facile et vaine, dégât des eaux, ma haine stagne cheap et fragile, elle passerait pas le contrôle technique. Mon amour est immense. Il me conduira à la morgue.

Bon, j’aime pas les concerts le lundi, je l’ai toujours dit.

pas dispo
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pulse rite

J’ai eu beaucoup de chance en ayant les métros de la ligne 2 puis 7 très rapidement ce vendredi soir 1 heure du matin passé ; je constate que je peux très bien avoir la gueule de bois sans avoir bu d’alcool de la semaine, ce qui pourrait avoir des conséquences à-quoi-bonistes si ce n’était les médicaments que « j’absorbe » et l’ambiance générale absolument merdique, je ne bouge plus de ma chaise de bureau (sur mon bureau il y a mon ordinateur et des objets qui l’entourent) à cause du câble audio défaillant, je passerais probablement plus de temps autrement. J’ai cherché « art contemporain » dans YouTube hier, on peut dire que ça m’a fait la journée, et j’évacue la filmographie d’Alain Resnais de mes possibles du futur, c’est toujours ça de pris. Il faudra quand même que je voie Hiroshima mon amour, Nuit et Brouillard, L’année dernière à Marienbad (je me donne 10 ans). Et j’ai repris un peu l’alcool depuis. On dit qu’il ne faut pas trop montrer sa joie, je l’expulse de mon côté. (Ma voisine baise, c’est rare).

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ÊTRE EN VIE (PLUTÔT QUE DE NE PAS ÊTRE ENVIE)

Tel était le thème d’un fanzine auquel j’ai refusé de participer par omission , je ne crois pas être le seul, pourtant ça partait apparemment d’une référence sympathique à Hervé Villard, soit-dit en passant il n’est vraiment pas bien compliqué de comprendre pourquoi l’église catholique condamne le suicide, si on s’ôte la vie c’est bien simple: plus moyen de se plaindre. J’écoute un album de AMM sur YouTube, je ne bouge plus trop de ma chaise de bureau (sur mon bureau il y a mon ordinateur et des objets qui l’entourent) à cause du câble audio défaillant notamment, à quelque centimètres de ma main se trouve le Zoom (enregistreur audio) que je devrais utiliser plus souvent, je sous-exploite mon potentiel comme ils disent à l’école, je me suis fait mettre un putain de vent par de sombres connards (je suppose puisqu’ils ne veulent pas me faire jouer) via une musicienne qui ‘y est pour rien (sa carte blanche n’en est pas une « apparemment ») qui me trouvent pas abordable – je reviens au possiblement connards qui tiennent un lieu à deux stations de métro de chez moi- alors que je me contente vraiment en général de peu, aujourd’hui il fait beau alors que hier non, hier j’ai vu des peintures de Georg Baselitz et passé 1965 c’est particulièrement hideux, j’en profite tout de même pour tirer le livre de recueils des eaux-fortes de Otto Dix que j’avais acheté et puis revendu alors je ne me plains pas, je suis content, je fais partie des privilégiés comme ils disent dans les sketchs, le soleil me caresse la nuque et en fait c’est quand même casse-couille de pas avoir de rideaux, pourquoi j’achète pas des rideaux, je serais content avec des rideaux, et je prends conscience de mon état d’éponge en écrivant ça et je pense que je vais remettre l’album de AMM en route puisque je l’avais arrêté pour prendre un appel téléphonique.

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Nuit de m***

J’ai fait des cauchemars toute la nuit, ce sont des films, je veux dire qu’ils sont structurés comme tels, et donc plutôt bien des thriller horrifiques, au réveil je manque de me casser la gueule en voulant faire une réclamation à PayPal et renverser le contenu de ma tasse de chicorée au lait (qui heureusement était vide à ce moment-là) sur mon ordinateur, je mets les mp3 de Tropic of Cancer recommandés par Joseph Ghosn (« meilleur groupe du monde ») et téléchargés la veille, et je trouve toujours ça aussi mauvais qu’à l’époque où je ne savais pas si je trouvais ça mauvais par snobisme (« les autres aiment »), par influence (« tel autre pote -souvent tout aussi snob que moi- à qui je fais confiance ou qui a tendance à influencer mes goûts déteste ») ou paJ’ai fait des cauchemars toute la nuit, ce sont des films, je veux dire qu’ils sont structurés comme tels, et donc plutôt bien des thriller horrifiques, au réveil je manque de me casser la gueule en voulant faire une réclamation à PayPal et renverser le contenu de ma tasse de chicorée au lait (qui heureusement était vide à ce moment-là) sur mon ordinateur, je mets les mp3 de Tropic of Cancer recommandés par Joseph Ghosn (« meilleur groupe du monde ») et téléchargés la veille, et je trouve toujours ça aussi mauvais qu’à l’époque où je ne savais pas si je trouvais ça mauvais par snobisme (« les autres aiment »), par influence (« tel autre pote -souvent aussi snob que moi- à qui je fais confiance ou qui a tendance à influencer mes goûts déteste ») ou par la qualité -ou non en l’occurrence- intrinsèque -si ça existe- de la musique, et bien évidemment en écrivant ça je trouve qu’un morceau soudain surnage, j’ai tendance également à me penser moins snob une fois la vague d’excitation passée et ça n’est pas si simple, mais ce que j’aimerais bien répondre à JG c’est que les Cocteau Twins me paraissent justement moins maniérés, et puis cette mélancolie facile, une boîte-à-rythme de la reverb’ et une voix perdue dans le loin ça ne fait pas passer forcément une jolie pochette, mais je réécouterai encore dans cinq ou dix ans pour me faire « une vraie opinion », quelle blague tout ça tout de même, il y a des morceaux qui passent finalement et ça m’énerve parce que j’aurais voulu rester sur mon opinion de départ qui est que c’est toujours aussi mauvais, la réalité étant qu’il y a peut-être la moitié du disque qui est sauvable. Et puis je m’en veux d’être aussi soudainement réactionnaire, peut-être finalement qu’avec une boîte-à-rythme, de la reverb’ et une voix perdue au loin on peut arriver à de très bon résulats, c’est une question de feeling après tout, Noir Boy George s’en sort très bien et il a eu l’humilité (ou la fainéantise) de ne sortir qu’un album, même si sa voix est justement plutôt mise en avant que perdue au loin (ce qui fait de lui un digne représentant d’une variété française de qualité). 

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Jamais sans mes courses

22/11/21
Flash and the Pan sont des Sparks un peu moins grandiloquents ?! Un EP de Guided By Voices fait la même durée qu’un LP d’un groupe de noise ? Un EP coûte le même prix à presser qu’un LP donc comment le label s’y retrouve ?? Quel est le profil-type d’un acheteur de vinyle en 2021 ?? À titre personnel j’ai déjà du mal à sortir deux K7s sur mon label. Je me demande également si je dois balancer sur ma frustration sexuelle dès le deuxième post sur ce blog. Je garderai peut-être ça pour un peu plus tard. Je ne sais pas pourquoi je fatigue vite à l’écoute de Flash and the Pan, le filtre sur la voix irrite peut-être rapidement ? La voix en elle-même ?? Je suis un homme du monde, je n’aime plus le monde. Internet est ce truc bizarre qui fait passer de l’écoute des Boo Radleys à celle de GG Allin en l’espace de 1 seconde. Sur mon lit traîne un paquet de chips non-ouvert récupéré au pot de vendredi soir après la projection du film de Pascale Bodet. Ce dernier ne manquait pas d’évoquer Le Rayon Vert… Ce dernier ne manquant pas lui-même d’évoquer la vie réelle, les vacances plus ou moins ratées, moi-même j’étais en vacances il y a encore dix jours, elles étaient un peu ratées, comme d’habitude, j’ai même pleuré tout seul sur le lit que j’investissais, je regardais ce film Vice Squad (qu’on pourrait taxer de série B si ce n’est qu’elle serait un peu plus soignée que la moyenne – on parle de série B d’auteur dans ces cas-là ?! Je ne sais pas si on peut considérer Gary Sherman comme un auteur, je ne me rappelle plus ce qu’il a réalisé d’autre et je vais faire comme si internet n’existait pas et rester dans le flou pour l’instant; par contre je sais que Atom Egoyan est un auteur labellisé et qu’il a réalisé d’autres films comme celui que j’ai tellement pris de plaisir à revoir Exotica, mais qui perd de sa superbe si on le relie à The Adjuster que j’ai vu la même journée que Vice Squad, on ne peut pas dire que je n’ai pas aimé The Adjuster mais on ne peut pas dire que j’ai pris un réel plaisir à le voir. Internet me rappelle que j’aurais en fait du aller voir jouer Fusiller samedi soir, mais en tant qu’homme du monde j’avais malheureusement le choix.

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Tommy Mandel, Mello Magic, Invisible City, 2018

Aujourd’hui je lutte laborieusement avec l’après-midi, j’ai bu du vin rouge gratuitement dans le 8ème arrondissement de Paris avec des cinéphiles et en rentrant chez moi j’ai envoyé divers textos (sms) d’insulte à des amis (ou ce que je considère sur le moment être des ex-amis), en me réveillant je mets plutôt un vinyl même si les craquements ont tendance à sérieusement m’irriter, mais pas trop sur ce disque de Tommy Mandel, ce qui me pose problème (si lieu d’être) avec ce disque c’est que je l’ai acheté presque un peu par hasard avec d’autres disques sur une commande quand-j’avais-de-l’argent, vous voyez ces disques que vous rajoutez pour atténuer les frais de port mais qui vous coûtent forcément plus que si vous n’aviez rien pris d’autre, bref c’est quand même un bon disque à la réécoute (au moins je me force à l’écouter et finalement je le trouve vraiment pas si mal – du tout-), c’est une sorte de disco arty peut-être new-yorkaise et très certainement 80s, avec une touche d’humour peut-être involontaire ou alors de l’ingénuité, ça me fait penser à chaque fois à Arthur Russel à tel point que la pensée de Arthur Russel précède le disque qui attaque. C’est une compilation « bien fournie » et le son est un peu cradingue ici et là et je ne sais pas si c’est dû à ma chaîne ou à l’enregistrement comme souvent, il y a du vocoder un peu kitsch et sympathique, la pochette est mignonne et bref finalement si cette commande n’avait pas mis des plombes (mais alors des plombes et j’ai dû repayer deux fois les frais de port), et si la moitié des disques n’étaient pas arrivés forcément cognés ici et là, et bien je serais certainement plutôt content. À la base cette commande ne concernait que le merveilleux disque de Orlando Voorn («  The Living Room Service ») et Sandy B et je devais partager tout j’avais commandé en doubles les disques, oui) avec un ami que je considère comme ex-ami (amusant puisqu’il avait pour pseudo à l’époque on ne se connaissait pas vraiment plus que ça, un pseudo approchant), à qui j’ai épargné hier soir le « texto de haine ».